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Familles LATIL.


Famille LATIL de Sisteron


Jean Joseph Gaspard LATIL. Conseiller, procureur du Roi, à Sisteron (Alpes de Haute-Provence).

Il se maria vers 1749 avec Geneviève d'AIMAR (ou d'AYMAR ou d'EYMAR) du Bignosc, fille de François d'Eymar, seigneur du Bignosc et de la Forest, et de Ursule Charlotte ROBINEAU.
Ils eurent : Jean , Joseph , Louis , Pierre , Antoine , Joseph, Pascal Augustin, Célestin.

Jean Joseph Augustin LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 23 juin 1750, à Sisteron. Son parrain était Augustin LATIL, prêtre et ancien prieur d'Arpavon et sa marraine était Thérèze Charlotte de ROBINEAU.

Joseph LATIL

Joseph LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 3 novembre 1752 à Sisteron. Son parrain était Joseph BON et sa marraine était Marguerite d'ARMAND de Châteauvieux, veuve de Joseph LATIL. Joseph LATIL, 1752-1817
Il était avocat, maire et premier consul dans sa ville natale, quand il fut élu, le 15 avril 1789, député du Tiers-état de la sénéchaussée de Forcalquier, aux Etats généraux et député à l'Assemblée Constituante (1789-1791). Benoît SALVATOR, demeurant en la ville des Mées, avait été élu premier député titulaire par le tiers-état, mais il refusa « pour raison d'âge et de santé », laissant sa place à Joseph LATIL.
Il assista régulièrement aux séances de l'Assemblée, et signa le serment du Jeu de Paume.
« Il apporta à l'Assemblée, dit un de ses biographes, un esprit ami des réformes que le temps avait rendues nécessaires, mais plein de modération et de sagesse ; il vota avec la majorité des Constituants ».
(Les Etats Généraux furent rebaptisés Assemblée Nationale Constituante le 17-06-1789. Composée de 270 députés de la Noblesse dont 90 Libéraux, 300 députés du clergé dont 200 curés et 600 députés du Tiers-état (hommes de loi, propriétaires, négociants + 11 nobles et 3 ecclésiastiques.)
Il devint, à l'expiration de son mandat, magistrat de sûreté et conseiller général dans les Basses-Alpes à la Sénéchaussée de Forcalquier, et de Sisteron.
Il est mort à Sisteron le 3 août 1817.

Louis Marie LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 10 décembre 1753, à Sisteron. Son parrain était Louis Joseph François d'AIMAR, son oncle, Sieur du Bignosc et avocat au Parlement, et sa marraine était Catherine LATIL, épouse de Joseph BON.

Pierre Antoine Pancrasse LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 1er février 1755, à Sisteron. Son parrain était J. Antoine JULLIEN et sa marraine était Claire JULLIEN.

Antoine Noël LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 6 décembre 1756, à Sisteron. Son parrain était Antoine Noël D'AIMAR et sa marraine était Claire LATIL.

Joseph Martin LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il a été baptisé le 11 novembre 1757, à Sisteron. Son parrain était Joseph COLLOMBON et sa marraine était Catherine LATIL, épouse de Joseph BON.
Il est décédé le même jour, le 11 novembre 1757.

Pascal Augustin LATIL (connu sous le nom d'Auguste LATIL dit Chatillon).

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL et de Geneviève d'AIMAR.
Il est né le 25 août 1759, à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Il a été baptisé le 28 août 1759, à Sisteron. Son parrain était Pascal MAUREL et sa marraine était Thérèse Elisabeth LANTIER, épouse d'Henri RICAUDY.
Il était noble.
Il a été élève au collège de Juilly de 1769 à 1779, époque où il prit du service dans le bataillon provincial de la garnison du Dauphiné. Il avait servi en 1780 comme cadet gentilhomme dans le régiment de Neustrie, devenu ensuite le 10 ème régiment d'Infanterie. En 1783, il était sous-lieutenant, puis lieutenant en second en 1789. Il fut capitaine en 1792 dans la compagnie de M. de CAUSSADE. Puis le 24 novembre 1794, il démissionna et s'installa à Lyon, place de la Boucherie-des-Terreaux.
Le 15 nivôse an 2 (4 janvier 1794), la Commission temporaire de surveillance révolutionnaire de Commune-Affranchie (nom donné à Lyon sous la Terreur) ordonne son arrestation dans ces termes :
« LATIL, présumé noble, a servi comme capitaine sous le nom de Châtillon dans le 10ème régiment d'infanterie, n'est venu à Lyon qu'aux environ de la révolte. »
La commission révolutionnaire de Lyon était composée de sept membres (moins deux refusant d'en faire partie, Marcellin et Vauquoy) : Parein, président de la commission, Brunière et Lafaye aîné à sa droite, Fernex et Corchand à sa gauche. Elle siégeait chaque jour deux fois, le matin, de neuf heures à midi, et le soir, de sept heures à neuf heures, dans la salle du Consulat, à l'Hôtel de ville. Il n'y avait ni accusateur public, ni greffier. Un secrétaire était présent, mais ne signait pas les jugements.
Les accusés attendaient dans le vestibule de la salle d'audience. Chacun d'eux était introduit séparément. Deux minutes, en moyenne, étaient consacrées à l'interrogatoire et au jugement.
Au cours d'un de ces procès, Pascal LATIL fut accusé d'être un contre-révolutionnaire, un ex-noble et d'avoir combattu avec les rebelles.
Il fut condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon, à la guillotine, à l'age de 35 ans, le 7 pluviôse de l'an 2 (26 janvier 1794). Ce jour-là, ils furent 9 guillotinés, et 23 fusillés.
Lorsque les condamnés, sortis de la prison pour aller au lieu du supplice, passaient sur la place des Terreaux, on en retenait quelques-uns pour les guillotiner sur cette place. La guillotine était établie en permanence et sans être démontée, à 25 mètres de la rue Saint-Pierre, vers l'entrée du passage actuel des Terreaux. On creusa un fossé pour recevoir le sang des victimes, mais il fut bientôt insuffisant et le sang coula dans toutes les directions, et jusqu'à l'église Saint-Pierre. Les cadavres furent jetés dans le Rhône, ce qui occasionna des miasmes infects.
La commission révolutionnaire a fait exécuter du 4 décembre 1793 au 13 avril 1794, 1.684 coupables, accusé d'être des contre-révolutionnaires, soit 732 par la guillotine, et le reste par le canon, ou fusillés, et achevés au sabre si nécessaire. Elle a rendu à la liberté 1682 innocents, et condamné à la détention 162 individus suspects.

Célestin Pantaléon LATIL.

Fils de Jean Joseph Gaspard LATIL, et de Geneviève D'EIMAR.
Il est né le 27 juillet 1761, à Sisteron.
Il alla à Marseille en 1799.
Il se maria le 30 janvier 1804 (8 pluviôse an XII), à Marseille, avec Thérèse Emilie Rosalie Magdelaine JAUBERT, née le 8 avril 1884, à Aix, fille de Barthélemy JAUBERT décédé et de Rose Reine MAGNAN.
Ils eurent Jean (1806)
Il est décédé le 28 février 1808.


Autres LATIL

François-Vincent-Mathieu LATIL.

Peintre d'histoire, de compositions religieuses, de portraits et de paysages.
Fils de Barthélemy LATIL, cordonnier, et de Elisabeth DEYME.
Il est né le 2 février 1796 (11 pluviôse an IV) à Aix-en-Provence.
Il entra à l'Ecole des Beaux-Arts le 11 mars 1818.
Au sortir des Beaux-Arts, il alla compléter son éducation à Paris, dans les ateliers du baron Gros et de Paulin Guérin, qui comme lui est originaire du Midi.
Artiste consciencieux, sinon brillant, il se vit admettre au Salon de 1824 à 1859, et obtint une deuxième médaille en 1827 (Jésus guérit un possédé) et une première médaille en 1841 (Episode de l'Histoire des naufrages).
Il a surtout cultivé la peinture historique et religieuse. Il était peintre de portraits. C'est la peinture de genre, entre réalisme et fantastique.
Ses oeuvres sont au musée des Augustins à Toulouse, au musée d'Aurillac, de Montpellier, d'Aix-en-Provence, de Tarbes, de Versailles, de Fontainebleau, ...
Voici ses oeuvres :
Ecce Home, par François Vincent LATIL.
Byrane abandonnant Olympe (Salon, 1824) (Musée d'Aix-en-Pce).
Ecce Homo (Tête de Christ), dit aussi Le Christ au roseau (1826)
Le lavement des pieds par N.S.J.C. (commandé par la ville de Paris). - Jésus guérit un possédé (médaille, 1827) (Musée d'Aix-en-Pce).
La tunique de Joseph (1830).
Un jeune voyageur assassiné et dépouillé par les brigands (Musée de Toulouse) - Le Sauveur apaisant la tempête (1831).
Moralité du peuple en l'absence des lois : juillet 1830 - Portrait du baron de Sch. Et de Mme de *** (1835).
Quinze esquisses. - Portrait de M. R*** et de M. E*** (1836).
Invasion de 1814 - Une Madeleine (1837).
La fille d'un vétéran de la Grande Armée (1838).
Le soldat compatissant (1840).
Episode de l'Histoire des naufrages (1ère médaille, 1841) (Musée de Toulouse).
Jésus guérissant des malades à la porte du Temple (1842).
Jésus-Christ mis au tombeau (1843).
Saint Jean prêchant dans le désert (Musée d'Aix-en-Pce) - Saint Paul baptisant Lydie (Musée d'Aix-en-Pce) - Saint Pierre guérissant sur les places publiques - Saint Jean l'Aumônier, évêque d'Alexandrie - Le Pasteur du hameau (1844).
Le Christ déposé au pied de la Croix - Saint Paul en Macédoine (1845).
Saint Pierre - Saint Louis à Damiette (1846).
La mission des Apôtres - Inhumation des chrétiens massacrés à Sidon (1847).
L'Ordre (1848).
Saint Jean le Précurseur - Portrait de M. C. (1849).
Jésus à douze ans chez les Docteurs (1850).
Portrait de Raspail - Le Christ - Saint Pierre - Sainte Madeleine - Jeunes naufragés en action de grâce (Musée d'Aix-en-Pce) - Christophe Colomb et le P. J. Perez de Marchena (1859).
Il décéda le 4 mars 1890 à Saint-Girons

Mme Eugénie LATIL, née Henry.

Née en 1808 à Moscou, de parents français, épouse de François Vincent LATIL.
Peintre de sujets allégoriques, scènes de genre et de portraits.
Elle figura au salon de 1839 à 1850, et obtint des médailles en 1839 et 1841.
Ses oeuvres :
Travail et Paresse.
Adieu d'Henri IV à Gabrielle d'Estrées.
Rebecca.
Paysanne endormie à l'entrée d'une grotte.
Roméo et Juliette. 1843
Elle décéda en octobre 1879 à Saint-Girons.


François LATIL.

Il est né le 25 janvier 1765 à Meyrargues (Bouches du Rhône).
Fils de Joseph LATIL et d'Anne MARTIN.
Admis comme sergent-major le 10 mai 1792 dans le 4ème bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône, il partit aussitôt pour l'armée du Rhin, et devint lieutenant le 24 septembre de la même année. Il fit les campagnes de 1793 à l'an IV aux armées du Rhin et d'Italie, fut nommé capitaine le 8 nivôse an IV et incorporé dans la 51ème demi-brigade de ligne le 18 du même mois.
Il continua à faire la guerre en Italie jusqu'en l'an IX, et, à la bataille d'Arcole, il sauva au péril de sa vie et malgré le feu meurtrier de l'ennemi, un de ses camarades qui se noyait dans le fleuve ; il eut la cuisse cassée pendant le combat.
Le 25 vendémiaire an VII, il passa dans la 71ème demi-brigade, et, le 1er ventôse an XI, il fut incorporé dans le 20ème régiment d'infanterie de ligne.
Membre de la Légion-d'Honneur le 26 frimaire an XII, il fit avec distinction les campagnes de l'an XIV, de 1806 et 1807 en Italie et dans le royaume de Naples, et, le 25 décembre 1811, il fut nommé à l'emploi d'adjudant-major chargé de l'habillement de son régiment.
Il occupa cet emploi jusqu'au 5 septembre 1815, époque où il rentra dans ses foyers par suite du licenciement de l'armée. Il n'a pas été réemployé, et a résidé à Montbrison (Loire).
(Fastes de la Légion-d'Honneur. Biographie de tous les décorés, par Lievyns, Verdot, Bégat. Tome 4. 1848)


Jean-Baptiste Désiré LATIL.

Fils de François LATIL, officier et de Isola BERNACHI, sans profession.
Il est né le 5 décembre 1802 à Bergame (Italie).
Ingénieur civil, il épousa le 11 avril 1844, Louise Sophie Chrétienne Dournay, âgée de 25 ans, veuve de Henry Ignace Guntz, notaire et maire de Haguenau, et seconde fille de feu Félix Sébastien Alexandre Dournay, propriétaire et maire de Lobsann, (décédée le 8 septembre 1842) et de Chrétienne Louise Koeler, née à Wörstadt (Allemagne) en 1792.
Sa femme Louise était l'héritière des mines de Lobsann, à côté de Pechelbronn, en Alsace.
En effet, son beau-père Félix Dournay avait repris les mines d'asphalte de Lobsann vers 1815.


Léopold Joseph Charles LATIL, dit Léo LATIL.

Fils de Victor LATIL et Pauline SILBERT.
Il est né le 10 mai 1890 à Aix-en-Provence.
Il était licencié en philosophie de la faculté d'Aix-en-Provence.
En 1914, il écrivit "Les lettres d'un soldat" (48 pages) qui furent publiées après sa mort.
Réserviste, Léo fut mobilisé le 15 avril 1915 dans le 67ème Régiment d'Infanterie de ligne, (12ème DI, 6ème CA, 1ère Armée). Il était de la classe 1910.
Le 25 septembre 1915, après une préparation d'artillerie de trois jours, les IIe et IVe armées essayèrent de rompre les positions allemandes d'Auberive à Ville-sur-Tourbe, dans la "bataille de Champagne".
Léo LATIL était sergent dans la 12ème division sous les ordres du général GRAMMAT, à l'ouest de la ferme de Navarin. Ils enfoncèrent la première ligne d'Auberive à Mesnil-les-Hurlus, sur trois kilomètres. Ils s'emparèrent de la deuxième ligne allemande, par un effort plus pénible. Ils buttèrent sur la troisième ligne allemande à contre-pente, avec un réseau de fils barbelés, intact et infranchissable car dissimulé à la vue.
Léo LATIL fut tué à l'ennemi le 27 septembre 1915, lors d'un assaut, à la tranchée de Lubeck tenue par les Allemands, à proximité de la ferme Navarin, au nord de Souain (51, Marne).
Protégée par un fort réseau de fils barbelés avec piquets en métal, cette tranchée s'allongeait à l'ouest de la ferme de Navarin. Elle avait été épargnée par notre artillerie, car les obus tombaient en arrière, par suite de son établissement à contre-pente et de la déclivité du terrain.
Le 29 septembre, l'attaque fut arrêtée. Elle laissa 138 576 hommes hors de combat, et 25.000 prisonniers allemands. Le gain de terrain était d'une quarantaine de kilomètres carrés.
En 1936, le compositeur Darius MILHAUD a mis en musique les poèmes de Léo ("l'abandon", "la tourterelle", "le rossignol", "ma douleur et sa compagne".)
Léo est décédé le 27 septembre 1915, à Souain (Marne).


Georges LATIL (et Lazare LATIL).

Fils de Charles Alphonse LATIL et Aimée Rosine BELLANDE.
Auguste Joseph Frédéric Georges LATIL. souvent nommé Georges LATIL. Ingénieur marseillais. 1878-1961. Il dépose le brevet, en 1897, du principe de transmission articulée permettant d'actionner les roues d'un essieu avant d'un véhicule.
Auguste Joseph Frédéric Georges LATIL fut décoré le 06 mars 1930 au grade de Chevalier de la Légion d'honneur.
Les deux jeunes frères, Auguste Georges LATIL et Lazare LATIL, eurent l'idée de perfectionner la voiture à cheval. Ils enlevèrent le cheval et construisirent une voiture à traction avant avec essieu brisé en 1898. Cependant ce véhicule de conception artisanale souffrait d'une transmission insuffisante, à cause des cardans à croisillons rendant impossible la traction de charges supérieures à six cents kilogrammes.
En 1897, Auguste Georges LATIL découvrit le cardan à rotule et déposa un brevet pour l'invention d'un avant train parfaitement autonome (embrayage, direction et freinage) qu'il compléta par la suite d'un châssis. La transformation des véhicules à traction hippomobile en engins automobiles était désormais possible. C'était un succès technique et commercial, mais l'affaire, qui manquait de capitaux et de rigueur de gestion, périclitait.
Charles BLUM, polytechnicien, né en 1885 à Charmes dans les Vosges, est chargé de la liquidation des "Avant-trains LATIL". Pour lui, l'industrie automobile est promise à un grand avenir et les frères sont de bons techniciens et de bons vendeurs. Il crée la société "Charles BLUM & Cie".
Ils fabriquent des avant-trains qui sont vendus pour équiper des charrettes. Celles-ci deviennent ainsi des camions à roues avant motrices et directrices. Les premiers clients de la société sont des déménageurs, des transporteurs de chevaux, de pianos, de tonneaux et des cirques ambulants. Les frères LATIL s'occupent plus particulièrement de la commercialisation.
Après un brève tentative d'utilisation des services de Peugeot, Lazare LATIL crée en 1912, rue de Bretagne à Levallois, une société distincte, chargée de la diffusion de la marque LATIL, de l'entretien et de la réparation des véhicules : la Compagnie générale d'entreprises automobiles (CGEA).
C'est à cette époque que la société LATIL commence à fabriquer des tracteurs à quatre roues motrices et directrices qui intéressent beaucoup l'armée pour la traction des canons (Latil TAR, TH, TI). C'est le premier véhicule à être primé par le ministère de la Guerre en 1913. Ayant la capacité de se déplacer dans la boue, sur le sable ou la neige, il trouve immédiatement un marché, qui ne fait que s'amplifier après la Première Guerre mondiale, pour la traction des charrues, le débardage dans les forêts, les transports coloniaux, l'agriculture.
Par la suite, la fabrication des avant-trains est arrêtée et remplacée par la fabrication de camions complets et balayeuses, ces véhicules étant utilisés pour l'enlèvement des ordures ménagères et autres usages municipaux ainsi que pour le transport des personnes et des marchandises.
Les années 1920 voient l'essor de l'automobile. La société BLUM-LATIL cherche alors à mettre sa technique au service des collectivités locales en répondant à de nombreux appels d'offre publics. Ses compétences et son savoir-faire s'illustrent dans deux domaines d'activité : la propreté urbaine et le transport de voyageurs.
En 1921, la Ville de Paris, désireuse de changer son matériel de nettoyage urbain, confie à la Société LATIL un marché de cent véhicules. Le cahier des charges prévoyant que le constructeur ne serait pas l'exploitant, c'est la CGEA qui collecte les déchets ménagers à Paris depuis 1921. Pour la branche de transport en commun, la CGEA procède de la même façon en se mettant au service des pouvoirs publics. L'activité de location de véhicules industriels débute en 1924. Les premiers clients sont Hachette pour le transport de journaux puis la Samaritaine, le BHV.
En 1939, la CGEA était l'une des affaires françaises les plus solides. Les actions "AUTOMOBILES INDUSTRIELS LATIL" sont cotées à la bourse de Paris.
La société LATIL va proposer des véhicules banalisés comme les bennes basculantes, dont s'équipent communes et administrations publiques. Suivront au catalogue véhicules incendie, véhicules équipés d'élévateurs à nacelle, de cabines surbaissées, de boîtes auto.
La Libération a cependant marqué la fin de la Société LATIL pour qui la guerre fut fatale et en 1955, LATIL intègre la SAVIEM LRS, née de la réunion des Camions Renault et de la Société d'outillage mécanique et d'usinage d'artillerie (SOMUA)
Actionnaire important de la CGEA, la Compagnie générale des eaux (CGE) achète en 1980 de nombreuses participations de la CGEA qui devient ainsi une de ses filiales. La CGEA ne cesse pour autant de s'étendre par le biais des rachats, des fusions ou d'absorptions ; on peut noter par exemple qu'en 1989, la Compagnie française de transport automobile (CFTA) rejoint la CGEA.
Pour en savoir plus sur l'histoire et la gamme des véhicules LATIL, camionnettes, camions, tracteurs routiers, tracteurs agricoles, tracteurs forestiers, tracteurs coloniaux : visitez le site : "Avant-Train LATIL"


Pierre de LATIL.

Ecrivain.
L'homme chez les poissons . Paris, 1951 Stock.
Introduction à la cybernétique : La pensée artificielle. Paris, 1953 Gallimard. 332 pages.
A la recherche du monde marin. Avec Jean Rivoire. Paris, Plon, 1954 in 8 ; broché, 383 pages, figures et planches.
Visa pour demain. Avec Jacques Bergier. Gallimard, 1954.
Du Nautilus au Bathyscaphe. Illustrations d'Albert Brenet. Paris, Arthaud, 1955, in 8, broché jaquette, 187 pages, figures.Lune : an 1, Pierre de Latil.
Quinze hommes, un secret. Avec Jacques Bergier. Gallimard, 1956.
Les bêtes innombrables des mers. Paris. Editions Bourrelier, 1957. 124 pages.
Lune : an I. Paris, 1959. Gedalge, éditeur. coll. Grand Pavois, 192 pages, relié, E.M.
Aventures au Jamboree.
Le Camp du Monde . 1947, Editions de l'Arc. Volume in-12 broché.
Les Foulards verts à Hollywood.
Le village aux grands mystères.
Il faut tuer les robots. Editions Grasset, coll. Bilan d'un mystère.
Opération Apollo 14. Hachette.


Jean-Claude LATIL

Il est né le 28 février 1932 à Marseille.
Peintre, peintre de compositions murales, décorateur.
Il expose depuis 1955 au Salon de la Jeune Peinture.
En 1970, la Coopérative des Malassis se constitue avec Cueco, Fleury, Latil, Parré et Tisserand.
Quelques oeuvres :
Les souches.
Dans les champs (1978)


Dominique LATIL.

Né en 1970 en Provence.
Après des études au cinéma, il entre au service de la télévision pour écrire des scénarii de série animée. Sa rencontre avec Arleston lui donnera l'occasion de faire ce dont il rêve depuis toujours : entrer par la grande porte dans le monde de la BD.
Dominique LATIL profite de son enfance dans son village des Alpes de Haute Provence pour s'adonner à ses passions : le foot, les jeux de toutes sortes, le cinéma et la lecture assidue de bande dessinée et de romans.
Déplacé à la "grande ville", il continue à profiter agréablement de la vie à l'université d'Aix-en-Provence qu'il quittera à son grand dam diplômé en cinéma et audiovisuel. Ses diverses activités lui auront permis de toucher à l'animation, la réalisation et l'écriture.
C'est cette période qui détermine son choix définitif de vie : l'écriture. Après avoir pratiqué divers emplois dans une optique purement lucrative, l'occasion se présente enfin à lui de vivre de son MacIntosh en la personne de Scotch Arleston qui lui met le pied à l'étrier.
Toujours lecteur insatiable, joueur invétéré et cinéphage dépendant, il se lance dans la passionnante aventure de l'imaginaire.
Son premier album, "Une fragrance de cadavre" tome 1 de la série "Mycroft Inquisitor, le détective des confins ", co-scénarisé par Scotch Arleston et dessiné par Jack Manini, paraît chez Soleil Productions en 1998 (Le tome 3 : "Neiges sanglantes", a reçu le Prix Cori du festival de Maisons-Laffitte 1999)
Dès lors, Dominique LATIL est ce que l'on peut appeler un scénariste très productif. Il compte à son actif un nombre incalculable de séries dont :
Les Guerriers, avec Pellet et Tierr (6 tomes).
Amazones Century avec Ponce (4 tomes),
Mycroft Inquisitor avec Manini et Arleston (3 tomes),
K.O. avec Manini et Chevereau (1 tome),
Argyll de Maracande avec Biancarelli (1tome),
Pandemonium avec Jouvent,
Les Manuscrits de Sang avec Julié,
Les Royaumes de Borée avec Lenaerts, ...
Sa série en solo "Les Guerriers" voit son premier tome, "La Forteresse de Cormandel", paraître en Octobre 1996 sous le dessin de Phillipe Pellet qui passe le relais à Tierr (Thierry Rougeaux) pour le tome 5 "Le Trône des Salens", paru en 2000. Toujours chez Soleil Productions, paraissent en 1997 "Argyll de Maracande" (dessin: Franck Biancarelli) et "Terre de salut" 1er tome de "Amazones Century" (dessin : Jean-Marc Ponce) dont le tome 4 "Ciel de tourmente" est paru en 1999.
Rédacteur en chef adjoint de Lanfeust Mag depuis Décembre 1998 (n°6), il a fait paraître en 2000 "L'Ile des Sacrifiés" 1er tome de la série KO (dessin: Michel Chevereau) et "Fouilles mortelles" 1er tome de la série "Les Manuscrits de Sang".



Famille LATYL


Jean Paul Marie Anne LATYL.

Il est né le 15 août 1747 à Marseille. Il est le fils d'un négociant. Il fit ses études chez les oratoriens de sa ville natale, puis entra à l'Oratoire à Aix le 1er novembre 1763. il enseigna à Boulogne et à Soissons, avant d'être ordonné prêtre le 23 mars 1776, puis à Riom, Effiat et Arras. En 1783, il fut nommé supérieur du collège de l'Oratoire de Beaune, puis en 1786 de celui de l'Oratoire de Nantes. Il adhéra aussitôt aux idées nouvelles et fut élu député à l'Assemblée Constituante par le clergé de cette ville, le 25 septembre 1789, comme troisième suppléant. Il ne siégea qu'à partir du 25 décembre. Il prit place à gauche, fit partie du comité des rapports et intervint souvent lors des débats.  Il prêta serment à la Constitution civile du clergé le 27 décembre 1790. Le 20 février 1791, il fut élu curé constitutionnel de Saint-Clément de Nantes, mais refusa ce poste pour se faire élire à Saint-Thomas d'Aquin, à Paris. Il était alors membre du souverain chapitre métropolitain du Grand Orient. Accusé d'intolérance, il fut arrêté comme suspect le 4 pluviôse an II (le 23 janvier 1794). Il écrivit de Bicêtre, où il était enfermé, qu'il renonçait à ses fonctions. Il fut jugé par le tribunal révolutionnaire de Paris le 5 thermidor an II (le 23 juillet 1794), comme complice d'une conspiration, dans la maison d'arrêt des Carmes, où il avait été transféré, et fut condamné à mort. Il fut guillotiné le même jour, à la barrière du Trône, à Paris, le 5 thermidor an II (le 23 juillet 1794). Il est enterré dans le Jardin de Picpus.


Famille LATY


Christophe LATY, curé de Saint-Sauveur, à Aix.

Il est né en 1769, à Aix. Il prit de bonne heure le goût de la piété. Un vertueux prêtre, M. JOURDAN, curé de Beaurecueil, près d'Aix, qui depuis fut traduit devant le tribunal révolutionnaire de Marseille, l'admit au nombre des élèves qu'il formait au sacerdoce. Le jeune LATY acheva ses études chez les Augustins réformés d'Aix. Il n'était point encore prêtre quand la révolution éclata ; elle ne l'empêcha point de suivre sa vocation. Il fut ordonné en secret par le dernier évêque de Grasse, M. d'Etienne de Saint-Jean-de-Prunière, alors réfugié aux environ de Marseille. C'est alors qu'il contracta une liaison étroite avec M. ARBAUD, mort il n'y a pas longtemps évêque de Gap. M. LATY, devenu prêtre, montra autant de dévouement que de prudence. Quand le calme fut revenu, il fut tour à tour vicaire à la métropole d'Aix et à Sainte-Madeleine. M. de BEAUSSET, qui l'estimait, le nomma, en 1825, à la cure de Saint-Sauveur, qui est la cathédrale. Sa charité pour les pauvres, son zèle pour les assister, son esprit de détachement, ses soins pour la décoration de la maison de Dieu, son dévouement sans bornes à tous ses devoirs, son assiduité à instruire, le rendaient cher à ses paroissiens, qui l'ont bien prouvé à sa mort, à l'âge de 69 ans. M. LATY laisse une pension de 600 francs, provenant d'un fonds de 12.000 francs placé sur l'Etat, au profit des pauvres. Le jour de ses obsèques, le pieux exécuteur de ses dernières volontés a remis pour les pauvres une somme de 3.000 francs, provenant d'une quête faite par le digne pasteur deux jours avant sa mort.

Jules Dominique Pierre LATY.

Il est né le 1er août 1847, à Marseille. Il était conseiller de préfecture de la Seine depuis le 22 mai 1885 (hors classe). Il était chevalier de la Légion d'honneur. Il était licencié en droit. Il était chef du contentieux, puis secrétaire général de la mairie de Marseille. Il entra dans l'administration le 15 septembre 1870, en qualité de conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône, et mis en disponibilité le 7 août 1871. Il fut successivement nommé sous-préfet de Marvejols le 25 juillet 1878, sous-préfet de Châtellerault le 12 janvier 1880, secrétaire général de la Loire-Inférieure le 17 novembre 1880, chef de bureau au ministère de l'Intérieur (à la sûreté générale) le 4 juillet 1882.



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